🖍 Jeffrey Lewis

Jeffrey Lewis & Los Bolts

Et oui Encore Jeffrey Lewis !!! De deux choses l’une : soit vous avez déjà assisté à une de ses performances et vous savez pourquoi ça ne se loupe pas ; soit vous n’avez jamais eu la chance de voir ça et du coup, ça se loupe encore moins. Septième fois donc que La Chatte à la Voisine reçoit l’ancien petit prince de l’anti-folk newyorkaise devenu le digne héritier du roi Lou Reed. Ce coup-ci, il sera accompagné de son dernier groupe Los Bolts le 17 mai 2016 aux Pavillons Sauvages. A chaque fois que Jeffrey vient nous rendre visite, nous avons l’impression de retrouver un vieil ami. Lors de sa dernière venue en 2012, j’avais écrit ces quelques lignes:

« J’en entends déjà dire « Quoi !!! Encore Jeffrey Lewis !!! Ça fait mille fois qu’il joue à Toulouse !!! ». Ben oui la Chatte à la Voisine a encore une fois l’immense plaisir et honneur de recevoir Monsieur Jeffrey Lewis et ceci pour la sixième fois. La Chatte et Jeffrey, c’est une grande histoire d’amour. C’est en effet à Jeffrey Lewis, alors petit prodige folk - que l’on situait alors entre Beck et Daniel Johnston - qu’est revenu l’honneur d’inaugurer le premier show organisé par la Chatte ; c’était au Gate et c’était il y a presque 10 ans. Le Gate s’était rempli à ras bord et ceux qui venaient découvrir la sensation et figure de proue de l’anti-folk newyorkaise ont eu la chance d’admirer un talentueux songwriter et un fabuleux entertainer, illustrant parfois ses belles comptines à l’aide de ses BD géantes. Les bienheureux qui ont déjà eu la chance d’assister à un concert de Jeffrey Lewis voient de quoi je parle, les autres ont eu tort de rater ça mais ont une chance de combler ce manque le 21 mai 2012 au Saint des Seins. En plus de 10 ans d’activité (d’activisme ?) folk, Jeffrey a fait son petit bonhomme de chemin en publiant six albums sur Rough Trade Records. Il a non seulement su conquérir les foules mais aussi gagner le respect de nombre de ses pairs. Pour preuve, Jarvis Cocker dit de lui qu’il est le plus fin parolier de sa génération, excusez du peu. C’est vrai qu’il en faut du talent pour faire tenir l’histoire du communisme en une chanson (A Brief History of Communism) ou pour raconter son dernier bad trip sous acide sans tomber dans les clichés (The Last Time I Did Acid I Went Insane). Assister à un concert de Jeffrey Lewis, c’est un peu comme mater The Big Lebowski, on a beau l’avoir déjà vu, se douter de ce qui va se passer, on est toujours surpris et on trouve ça encore plus cool à chaque fois. Pour conclure, je me permettrai de reprendre quelques lignes datant de 2003, annonçant le concert de Jeffrey Lewis et devenues depuis le manifeste fondateur de l’association favorite des chatons : « Le concert de Jeffrey Lewis sera l’occasion d’inaugurer les activités de l’association La Chatte à la Voisine, nouvellement créée dans le but d’organiser des concerts d’artistes que l’on voit trop rarement, voire pas du tout, par ici». Alors certes six fois ça peut paraître beaucoup mais étant donné le Monsieur, son aura, sa gentillesse, sa musique et sa classe, c’est toujours trop rare et c’est pourquoi il y en aura surement une septième. »

A part les chiffres, pas grand-chose n’a changé. Le premier chef d’œuvre de Jeffrey Lewis, «The Last Time I Did Acid I Went Insane» (2001) est toujours aussi jouissif et son dernier album - le sublime «Manhattan» (2015) - ne l’est pas moins. Donc voilà, chose promise, chose due, Jeffrey Lewis pour la septième fois. Et vous aussi vous direz : the last time I saw Jeffrey, I went insane ! On se donne rendez-vous pour la huitième les kids ?

Maxwell Farrington

Maxwell a de nouvelles compos pop toutes fraîches à la fois catchy, mélancoliques et enjouées. Drôle et touchant, l’australien est le petit génie à suivre dans nos contrées. Il n’aime pas être comparé à Mac DeMarco alors je dirais qu’il se situe entre Adam Green, Kevin Ayers et The Clean ;)

Locations: Participation aux frais libre - Ouverture des portes 20h30


Les Pavillons Sauvages
35 Avenue Jean Dagnaux,
31200 Toulouse
Métro ligne B, arrêt Canal-du-Midi