🍆 Kimya Dawson & Herman Düne

Affiche VanoliAffiche de Vanoli

Après Jeffrey Lewis et Mark Gardener, l’association La Chatte à la voisine attaque 2004 avec deux concerts au Gate : Herman Düne + Kimya Dawson le mardi 3 février et les Américains de Party of One, le mercredi 11 février. Herman Düne apparaît en 1999 avec l’album “Turn off the light” aux chansons folk-rock touchantes qui peuvent rappeller les univers de Will Oldham, Adam Green, Silver Jews et Songs : Ohia. Cinq ans plus tard, les deux frères franco-s uédois, André et David-Ivar (guitares et chant) accompagnés de Neman à la batterie, revendiquent une production des plus prolifiques qui comprend quatre cents chansons et un joli catalogue d’albums plus ou moins officiels.

Herman Düne

photo d’Herman Düne

Herman Düne possède aussi cette faculté déconcertante de maîtriser les reprises (Eminem, Jonathan Richman ou encore Kylie Minogue) et de toucher à toute une panoplie d’instruments (l’ukulélé, notamment). Au fil des concerts et des enregistrements, l’écriture et l’interprétation d’Herman Düne se sont affinées au point d’être saluées par la presse anglo-saxonne. Désormais adulte, leur musique a dépassé les frontières géographiques en se hissant au niveau de ses références, les surclassant parfois. Les trois musiciens d’Herman Düne font également office d’ambassadeurs du mouvement antifolk en France. En multipliant les collaborations outre- Atlantique et en étant à l’origine d’un festival à Mains d’oeuvres à Saint-Ouen qui a notamment réuni, l’an dernier, Daniel Johnston, Lou Barlow, Jeffrey Lewis, etc.

Kimya Dawson

photo de Kimya Dawson

Kimya Dawson a commencé à faire parler d’elle en faisant partie des Moldy Peaches, artisans lo-fi emmenés par le brillant Adam Green. Aujourd’hui séparée de son mentor, elle se définit comme une « artist-poet-skateboard- girl ». Son itinéraire musical débute à New-York, dans sa chambre autour d’un studio 8-pistes et des albums de Woody Guthrie, Metallica, Buffy Saint-Marie, Cat Stevens et Johnny Cash en parallèle à des études de théâtre. Puis elle déménage à Olympia où elle fréquente les groupes de la scène locale qui servent de vivier au label K Records dirigé par Calvin Johnson de Beat Happening. Forcément, c’est là qu’elle monte les Moldy Peaches jusqu’en 1999 ou elle retourne à New York ou le mouvement antifolk commence à prendre forme. Aujourd’hui, Kimya Dawson a sorti trois albums sur le label Rough Trade. Ses chansons enfantines, jouées à la guitare, concilient à la fois le folk et le punk. A noter que son prochain album sera produit par Ben Kweller.


The Gate
34 Rue des Blanchers
31000 Toulouse