👾 Omni

Ce concert est organisé en coproduction avec RatPop! et Les Enfants Sauvages.

Il suffit parfois de changer une lettre dans un nom pour en déceler sa vraie nature. Discret, voire secret, futile, difficilement identifiable, singulier, le trio d’Atlanta est plus proche de l’OVNI (musical) que de l’OMNI (-présidence, -présence, -science…).

Capable d’envolées pop à la fois gracieuses et brumeuses chères à Deerhunter (« Eyes on the floor », tiens tiens Franky Boyles est un ex-compagnon de Bradford Cox et Lockett Pundt), puis de jouer d’une manière incroyablement mécanique (« Afterlife »), pour finalement s’aventurer dans des terrains plus glissants, aux limites de la new-wave voire de la funk (« Wire », qui rappellera à certains Q and not U, voire Talking Heads).


Sur Deluxe, premier album unanimement salué par la critique indie, qui a vu en en OMNI un parfait concurrent à Parquet Courts et Ought, le trio aime déconstruire, pour mieux reconstruire, flirter avec les frontières des genres sans jamais vraiment les franchir, donner l’illusion qu’on peut danser alors qu’on va se contenter de dodeliner de la tête.
Omni oeuvre dans un post-punk classieux sans être trop propre, arty sans être pompeux, celui qui fait référence à Television, Devo, Gang of four…
Tous ces groupes qui ont dynamité les codes du punk 77 pour mieux l’enrichir et l’ouvrir à d’autres horizons. Un morceau de Deluxe pourrait synthétiser ça à lui tout seul. Et devinez comment il s’appelle ? 1978.

Belle occasion de les voir sur scène, dans le cadre intime et « chaleureux » des Pavillons Sauvages.

Charles Ash

Charles officiait dans le groupe indie pop toulousain THE RED LIPS et a eu la bonne idée de se lancer en solo récemment avec un premier album autoproduit, Jour Blanc. S’éloignant volontairement de ses influences shoegaze et new-wave anglo-saxonnes, Charles Ash vient plutôt lorgner vers la chanson française de Bashung, Taxi Girl et Etienne Daho, naviguant entre synth pop des Jeunes gens modernes, électro des décennies précédentes et pop-rock à l’ancienne. Accompagné par Louisa sur scène, le duo distille une énergie froide, tranchante et synthétique sur fond de boîtes à rythmes.

Prix: Participation libre.


Les Pavillons Sauvages
35 Avenue Jean Dagnaux,
31200 Toulouse
Métro ligne B, arrêt Canal-du-Midi